"Nous allons multiplier les conférences et débats dans tout le pays, les distributions de tracts sur les marchés, dans les lycées et les universités et diffuser un argumentaire intitulé +dix questions, dix réponses sur les OGM+ aux élus, responsables associatifs et syndicaux", a détaillé M. Nikonoff. Pour cette première campagne nationale, des autocollants portant le slogan "Pas d'OGM dans mon assiette" ou "Ici, pas d'OGM" ont été édités et seront apposés "sur les vitrines des commerçants et restaurateurs volontaires", a-t-il ajouté. Cette initiative est parrainée par le chercheur et pionnier de la procréation assistée en France, Jacques Testart, et menée conjointement avec Agir pour l'Environnement, la Confédération Paysanne, Greenpeace, Biocoop, la Fédération nationale de l'agriculture biologique (Fnab) et Nature et Progrès. En soutien aux dix militants faucheurs de plants d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans la Drôme, une "grande marche" partira le 27 janvier de Valence -devant le tribunal qui les a condamnés en première instance- pour arriver le 31 janvier à Grenoble, jour de leur procès en appel. Par ailleurs, l'association pour une taxation des transactions financières pour l'aide aux citoyens (Attac), qui a vivement dénoncé le rapport de l'Académie des sciences en faveur des organismes génétiquement modifiés (OGM), réclame une commission d'enquête parlementaire pour vérifier "l'indépendance des auteurs". "Les liens de certains rédacteurs avec de grandes entreprises du complexe génético-industriel et de l'agro-alimentaire sont avérés", affirme Attac, qui entend interpeller les députés dans leur circonscription. |